Contes et métaphores

papillonDes histoires pour grandir…

Des histoires pour guérir…

Des histoires à lire… à faire lire et à raconter…

  1. Le pouvoir des mots
  2. Un homme, un marteau et des clous
  3. Une histoire de marteau
  4. La clé perdue
  5. L’envol du papillon
  6. Proverbes du mouvement
  7. Les enfants clown
  8. Une histoire d’ours
  9. Max le bricoleur
  10. Souvenirs
  11. Etre humain : Mode d’emploi
  12. Les gros cailloux

LE POUVOIR DES MOTS

Un orateur parle du pouvoir de la pensée positive et des mots. Un participant lève la main et dit :

« Ce n’est pas parce que je vais dire bonheur, bonheur, bonheur, que je vais me sentir mieux ! Ni parce que je dis malheur, malheur, malheur, que je me sentirai moins bien ! Ce ne sont que des mots, les mots sont en eux-mêmes sans pouvoir… »

L’orateur répond :

« Taisez-vous espèce d’idiot, vous êtes incapable de comprendre quoi que ce soit ! »

Le participant est comme paralysé, il change de couleur et s’apprête à faire une répartie cinglante: « Vous, espèce de… »

L’orateur lève la main :

« Je vous prie de m’excuser. Je ne voulais pas vous blesser. Je vous prie d’accepter mes excuses les plus humbles »

Le participant se calme. L’assemblée murmure, il y a des mouvements dans la salle. L’orateur reprend :

« Vous avez la réponse à la question que vous vous posiez : quelques mots ont déclenché chez vous une grande colère. D’autres mots vous ont calmé. Comprenez-vous mieux le pouvoir des mots ? »


UN HOMME, UN MARTEAU ET DES CLOUS

C’est l’histoire d’un homme très colérique. Il pique des colères tout le temps, parfois très violentes ! Contre ses amis, contre sa femme et même ses enfants ! Parfois il crie aussi sur les inconnus… Ses crises de colère sont composées de mots violents, vulgaires et trop souvent dépourvus de sens.

Un jour, sa femme qui n’en pouvait plus, lui demanda de faire quelque chose pour arrêter cela. Elle avait entendu parler de Coach qui habitait à la ville et qui, paraît-il faisait des miracles. Elle lui demanda donc, d’aller le voir. L’homme ne compris pas cette demande. Eh oui, l’homme ne se rendait pas compte de son comportement. Heureusement, il avait une très grande confiance en sa femme , il prit donc rendez-vous avec ce fameux Coach.

La séance fut bien courte. Le Coach lui demanda d’aller acheter un marteaux, des planches et des clous, puis de rentrer chez lui. « Dès aujourd’hui et ce jusqu’à notre prochaine séance dans un mois, je veux que vous passiez tous votre temps libre à monter une palissade tout autour de chez vous ».

Le Monsieur très surpris, accepta et rentra chez lui. Chaque jour pendant un mois il ne cessa de monter sa palissade, il planta des dizaines de dizaines de clous, il en voulu à ce maudit Coach et à cette palissade… il transpira tant en plus, se fit des cloques aux mains et des courbatures… et encore il planta des clous et des clous… le bruit du marteau raisonnait dans sa tête. Le jour J arriva enfin et finalement très fier de lui il retourna voir le Coach.

La rencontre fut à nouveau relativement brève. Le Coach, impassible lui dit : Allez donc acheter une tenaille et retourner chez vous mon brave homme. Je veux que vous démontiez toute cette palissade, clous après clous avec votre tenaille. Gardez bien toutes les planches et quand vous aurez retiré tous les clous, apportez-les moi.

Furieux, il rentra chez lui et commença son travail. Il ne savait pas vraiment pourquoi il le faisait et pourtant il le faisait. Il y a des choses comme ça parfois… que l’on fait sans savoir pourquoi…

Un mois passa, notre homme retourna chez son Coach épuisé. Le Coach lui dit alors : « Emmenez-moi chez vous mon brave, j’aimerais vous montrer quelque chose. »

L’homme avait fait un énorme tas de planche au milieu de son jardin. Le Coach lui demanda : « Qu’est ce que c’est ? » l’homme répondit : « un tas de planche ». Ah oui, quel temps et quelle énergie dépensés, n’est ce pas ? Et que remarquez-vous sur ces planches,… Des petits trous.

Savez-vous qu’à chaque fois que vous êtes en colère et que vous dites des mots violents, des insultes, ou encore tout autre type d’agression envers vous ou votre entourage, c’est comme si vous plantiez des dizaines de clous ! Chaque mot laisse une trace, un trou qui ne pourra jamais être effacé… même en vous excusant, vous retirez le clou mais la blessure reste. Les clous se retirent mais les marques restent…

inconnu


UNE HISTOIRE DE MARTEAU

Un homme veut accrocher un tableau au mur. Il possède un clou mais pas de marteau. Le voisin en a un, que notre homme décide d’emprunter. Mais voilà qu’un doute le saisit. Et si le voisin s’avisait de me le refuser ? Hier, c’est tout juste s’il a répondu d’un vague signe de tête quand je l’ai salué. Peut-être était-il pressé? Mais peut-être a-t-il fait semblant d’être pressé parce qu’il ne m’aime pas! Et pourquoi ne m’aimerait-il pas ? J’ai toujours été fort civil avec lui, il doit s’imaginer des choses. Si quelqu’un désirait emprunter un de mes outils à moi, je le prêterais volontiers. Pourquoi refuse-t-il de me prêter son marteau, hein ? Comment peut-on refuser un petit service de cette nature ? Ce sont les gens comme lui qui empoisonnent la vie de tout un chacun! Il s’imagine sans doute que j’ai besoin de lui. Tout ça parce que Môssieu possède un marteau. Je m’en vais lui dire ma façon de penser, moi ! Et notre homme se précipite chez le voisin, sonne à la porte et, sans laisser le temps de dire un mot au malheureux qui lui ouvre la porte, s’écrie, furibond: «Et gardez-le votre sale marteau, espèce de malotru! »

inconnu


LA CLE PERDUE

Sous un réverbère, un monsieur visiblement éméché scrute longuement le trottoir. Survient un policier qui s’enquiert de l’objet de ses recherches. « J’ai perdu ma clé », répond l’ivrogne. Et les deux hommes se mettent à chercher ensemble. Au bout de quelques minutes, le policier s’étonne : « Vous êtes bien sûr de l’avoir perdue ici, votre clé ? » D’où la réponse pleine de logique: « Non, je l’ai laissée tomber plus loin, par là-bas, mais ici il y a de la lumière ! »

inconnu


L’ENVOL DU PAPILLON

Thème : Aimer et croire aider…
Auteur : Ruth Sanford

« Une personne compatissante, voyant un papillon lutter pour se libérer de son cocon, et voulant l’aider, écarta avec beaucoup de douceur les filaments pour dégager l’ouverture. Le papillon, libéré, sortit du cocon et battit des ailes… mais ne put s’envoler.

Ce qu’ignorait cette personne compatissante, c’est que c’est seulement au travers du combat pour la naissance que les ailes peuvent devenir suffisamment fortes pour l’envol.

Sa vie raccourcie, il la passa à terre. Jamais il ne connut la liberté, jamais il ne vécut réellement »


PROVERBES DU MOUVEMENT

Ceux qui ont des raison vont de l’avant, ceux qui ont des prétextes s’étonnent de ne pas avancer.

« La folie c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent »

Albert Einstein

A boule qui roule rien d’impossible.
Qui peut le moins peut le plus.
A coeur vaillant rien d’impossible.


LES ENFANTS CLOWN

Thème : Loyautés familiales
Auteur : Jacques Salomé

Il était une fois, dans la même cour d’école, d’une école de ce pays, trois enfants qui passaient tout leur temps à « faire le clown ».

Comme disait l’instituteur aux parents: – Ils ne savent faire que ça!

Je ne sais si vous le savez, vous qui me lisez ou m’écoutez, dans un enfant qui fait le clown, il y a deux enfants qui se cachent : un enfant triste et un enfant joyeux ou apparemment joyeux, qui sert justement à cacher l’enfant triste.

Vous allez me demander, car votre curiosité est insatiable:

«D’où vient-elle cette tristesse qu’il y a chez l’enfant triste qui se cache derrière l’enfant qui fait le clown? Qui fait des bêtises pour faire rires les autres? »

Parce que, vous l’avez remarqué, l’enfant clown ne rit pas tellement au fond, il fait rire les autres, ça oui! Ça fait même rire l’institutrice ou l’instituteur, mais pas toujours!

D’accord, un enfant clown, dit des choses drôles, sait mimer, sait jouer avec les mots sait faire le chat ou imiter un éléphant qui dort ou le directeur qui vient rappeler d’une voix grave et désolée qu’« après avoir fait caca il faut tirer la chasse d’eau… » Ou que « ça ne sert à rien de chauffer une classe si on laisse ouvertes les fenêtres de cette même classe… ». Mais ne nous égarons pas.

Vous m’avez bien demandé d’où vient cette tristesse qu’il y a chez l’enfant triste qui fait le clown? D’abord, je dois vous dire qu’elle vient de très loin. En fait, du fin fond de son enfance.

Pour Paul, par exemple, qui fait toujours le clown en se moquant des manières des autres, imitant tout ce qui passe à sa portée. Comment sait-il, cet enfant clown, que son père était un enfant triste? Silencieux, toujours au bord des pleurs, replié sur lui-même… même si aujourd’hui son papa est capable de « casser la gueule à n’importe qui, hein! ».

Et Georges, un autre enfant clown, comment sait-il que sa maman a vécu il y a très longtemps une grande tristesse dont elle n’a jamais pu parler? Que Georges a bien entendue… en faisant justement le clown.

Et pour le troisième de la bande, comment a-t-il deviné qu’il n’avait pas le droit d’être triste, qu’il devait toujours faire comme si tout allait bien? A qui ferait-il de la peine s’il osait être triste?

Ce qui est sûr, voyez-vous, c’est qu’aucun de ces trois enfants clowns n’a jamais eu de témoignages de la part de l’un ou l’autre de ses parents… d’aucun. Et cependant, chacun à sa façon a entendu et tente de dire l’indicible.

Là où des enseignants, des parents ne voient qu’un garnement faisant le pitre, il y a toujours un enfant méconnu, masqué, qui tente de révéler le possible d’une autre réalité.


UNE HISTOIRE D’OURS

Thème : Relation et liberté
Auteur : Racontée par Robert Mc Donald dans Thérapies brèves et Trauma

Si une fois il y avait des ours en Californie … et bien sûr il y a des ours bruns en Californie…

Beaucoup de scientifiques ont étudié la manière dont vivent les ours bruns. Ils ont remarqué que, quand la mère ours vit avec deux petits, elle s’implique totalement dans son rôle.
Elle s’en occupe, les protège. Elle leur apprend comment vivre dans la forêt. Et chaque jour, comme ils deviennent plus forts, elle est plus fière d’elle-même. Elle les aime.
Et c’est l’immensité de son amour qui lui permet de continuer ce travail difficile qui est d’élever ses deux oursons.

Et avec tout cet amour, elle leur apprend les bons endroits pour trouver la nourriture. Là où poussent les baies, les courants dans lesquels il ya les plus gros poissons.

Et comme les oursons acquièrent de l’âge et de la force, ils apprennent de mieux en mieux comment survivre. La mère ourse est de plus en plus heureuse parce qu’elle a un but, une raison d’exister. Ses enfants sont en train de grandir.

Elle s’assure qu’ils sont en absolue sécurité. Elle fera tout pour eux. Elle serait même prête à se sacrifier. Çà, c’est difficile à comprendre pour certains, mais pas pour elle, bien entendu.

Alors, elle apprend à ses oursons qu’il y a du danger dans la forêt, peut-être un homme avec un fusil, qui pourrait essayer de les tuer. Peut-être un lion des montagnes qui pourrait venir les manger.

Elle ne se décourage pas et elle n’abandonne pas ses enfants.
Quand elle détecte un danger, elle les guide jusqu’à un grand arbre et émet un grognement particulier. Ce grognement est le signal pour que les deux oursons commencent à grimper jusqu’au sommet de l’arbre. Et c’est ce qu’ils font. Ils montent et ils s’accrochent au sommet; parce que ce sont de braves enfants et qu’ils aiment leur mère. Ils lui font totalement confiance.

Alors ils regardent en bas et voient la maman ourse : elle marche en cercle autour de l’arbre et explore d’où vient le danger Elle est prête à lutter, à mourir. Elle va monter la garde quoi qu’il advienne.

Et ses deux enfants sont là, agrippés au sommet de l’arbre. Après que cette mère courageuse ait remarqué que tout était sous contrôle, peut-être qu’elle a effrayé le chasseur, peut-être qu’elle a grogné tellement fort que le lion des montagnes est parti … donc, quand tout danger est écarté, elle émet un grognement tout à fait particulier qui signale aux oursons, toujours agrippés à l’arbre, qu’ils peuvent redescendre. Ils sont de nouveau en sécurité et peuvent recommencer à marcher dans la forêt.
Et c’est ce qu’ils font, car ils font entièrement confiance à leur mère. Mais, dès qu’elle repère un nouveau danger, elle recommence son grognement et les oursons remontent aussitôt au sommet du grand arbre. Et elle continue à prendre soin d’eux pendant de longs mois.

En fait, ce que les scientifiques ont découvert, c’est qu’elle les protège ainsi pendant deux ans. A l’âge de deux ans, les ours deviennent adultes. Mais eux ne le savent pas.
C’est alors que la mère ours fait quelque chose d’encore plus courageux. Elle emmène ses enfants dans la partie la plus profonde de la forêt, près d’un grand arbre, le plus grand qu’elle puisse trouver. Là, elle émet le grognement qui signale le danger.

En l’entendant, comme d’habitude, les deux ours grimpent jusqu’au somment de l’arbre. Parce qu’ils font confiance à leur mère. Tout en s’agrippant, ils regardent en bas et voient qu’elle est là. Donc, pour eux, tout est normal, maman veille sur nous.
Mais ce jour-là, la mère ours commence a partir droit devant elle de plus en plus loin, sur une longue distance. Les deux enfants se regardent » comment est-ce possible? Sans aucun doute, elle va revenir… elle nous aime! « . Ce qu’ils ne réalisent pas, c’est qu’elle les aime bien plus qu’ils ne peuvent l’imaginer Ce jour-là.

– les scientifiques l’ont découvert – cette mère ne revient pas. Ils ne la reverront jamais.

Et ils restent agrippés au sommet de l’arbre, ceci pendant vingt-quatre heures. Puis ils se disent: « On devrait peut-être redescendre de l’arbre. Mais pour cela, on doit attendre le deuxième grognement, non ? En fait, on doit attendre jusqu’à ce que notre mère nous dise de redescendre ? »

Alors, ils attendent encore vingt-quatre heures de plus. Et ce jour-là, ils deviennent très fatigués, fatigués de suivre les règles de quelqu’un d’autre. Puis, ils ne peuvent plus continuer… alors ils brisent la règle et commencent à descendre de l’arbre.
Parce que vous voyez, s’ils continuent à suivre les règles de la mère, deux choses vont se produire. Ils vont rester des enfants, et puis ils vont finir par tomber de l’arbre et mourir.
Donc, pour devenir adultes, ils commencent très lentement et prudemment à redescendre de l’arbre et à se rapprocher du sol. Lorsqu’enfin, leurs pattes touchent le sol, ils se mettent à utiliser leurs propres yeux pour regarder: est-ce que l’endroit est sûr? Ils utilisent leur propre nez pour flairer: est-ce que les odeurs sont familières?

C’est un prix tellement élevé de revenir au sol par soi-même.
L’humilité, en anglais, signifie revenir à la terre. Si je reviens à la terre, je suis moi-même. Si je reviens à la terre et que je brise les règles de la mère, c’est le moment où je prends ma liberté.

Parce que personne ne peut me donner la liberté. Si quelqu’un pouvait me la donner, il pourrait aussi me la reprendre. Mais, si c’est moi qui prends ma liberté et que je suis décidé à en payer le prix, alors personne ne peut me la reprendre.
Personne ne peut décider pour vous si vous êtes prêt à en payer un tel prix. Bien sûr, c’est juste une histoire. Mais dans la vraie vie, comment est-ce qu’on a des relations avec les gens qui sont honnêtes, indépendants et en même temps aimants ?


MAX LE BRICOLEUR

Thème : Enfant et énurésie
Auteur : Inconnu

Max avait une fuite d’eau dans ses toilettes.
L’eau coulait, si bien que partout, tout était mouillé!
Heureusement, Max est un très bon bricoleur, et il décida de tout faire pour trouver rapidement une solution adéquate afin de contrôler cette arrivée d’eau.

Il réfléchit, et eut une super idée : « je vais placer un robinet à l’arrivée d’eau! » cria-t-il.

Il se mit au travail, sortit sa trousse à outils magique, et miracle, « ça fonctionne ! » s’écria-t-il d’un coup sec!

« Je peux maintenant contrôler parfaitement l’arrivée d’eau, c’est à dire ouvrir le robinet pour faire couler l’eau seulement à certains moments, lorsque je le décide et que je suis prêt, et laisser fermé le robinet le reste du temps pour empêcher les fuites. »

« bravo, on va rester au sec maintenant, bravo! », toute la famille heureuse était très fière de cet exploit.

*Une histoire à enrichir et raconter à votre enfant. Croyez-y !


SOUVENIRS

Thème : Oser revenir sur des souvenirs
Auteur : Inconnu

Il y a chez moi une grande et belle armoire. Elle a de nombreux rangements et tiroirs où je mets toutes les choses qui sont importantes pour moi et dont je veux prendre soin.

J’adore cette armoire pourtant je sais qu’il y a des tiroirs que je n’ai pas ouvert depuis longtemps.
D’ailleurs, cela fait si longtemps que je ne sais même plus ce qu’il y a dedans…
Qu’il est bon de temps en temps, de ranger et faire le ménage de toutes ces choses anciennes et qui prennent parfois trop de place !

J’ouvre mon armoire, je choisie un des tiroirs et je regarde ce qu’il y a dedans, alors, j’y découvre des choses oubliées depuis longtemps, certaines sont de bonnes surprises d’autres moins, je peux décider de les conserver ou de les jeter si elles ne me servent plus.

Après je me sens plus légère et j’ai à nouveau de la place pour de nouvelles choses.


ÊTRE HUMAIN : MODE D’EMPLOI

Thème : Ce que nous sommes
Auteur : Inconnu

« Ces instructions sont destinées à chaque être humain. Elles te sont données juste avant ta naissance. Es-tu prêt ?… Alors, voilà :

– Tu vas recevoir un corps. Tu peux l’aimer ou le détester, mais ce sera le tien pour tout le temps qui te reste à vivre.

– Tu suivras des cours. Tu as été inscrit à une université que l’on nomme la Vie. Chaque jour dans cette université tu auras l’occasion d’apprendre quelque chose. Tu peux aimer ces cours ou pensez qu’ils sont stupides ou arbitraires.

Même ce que tu prends pour des erreurs sont des cours. Les expériences « ratées » en font autant partie que celles qui sont « réussies ».

Un cours sera répété jusqu’à ce que tu le comprennes. Il te sera présenté sous des formes différentes, jusqu’à ce que tu aies appris la leçon. Ensuite tu pourras suivre le cours suivant.

Ces cours NE S’ARRETENT JAMAIS.

– « Demain » n’est pas mieux que « Maintenant ». Quand ton DEMAIN sera devenu MAINTENANT, tu auras un nouveau DEMAIN qui, de nouveau, te semblera mieux que MAINTENANT.

– Les autres sont tes miroirs. Tu ne peux pas aimer ou détester quelque chose chez quelqu’un d’autre à moins que ce ne soit le reflet de ce que tu aimes ou détestes en toi-même.

– Ce que tu fais de ta vie dépend de toi. Tu as tous les outils et les ressources dont tu as besoin. Ce que tu en fais te regarde. C’est TON CHOIX.

– Les réponses aux questions que tu te poses sont en TOI. Les réponses à tes questions sur la vie sont aussi en TOI. Tous ce que tu dois faire est de regarder, écouter et avoir confiance.

– Tu vas OUBLIER toutes ces instructions. »


LES GROS CAILLOUX

Thème : Choisir ses priorités
Auteur : Inconnu

Un jour, un vieux professeur de l’École nationale d’administration publique (ÉNAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d’une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines. Ce cours constituait l’un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n’avait donc qu’une heure pour passer sa matière.

Debout, devant ce groupe d’élite (qui était prêt à noter tout ce que l’expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit :

« Nous allons réaliser une expérience ».

De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot Mason d’un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu’il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot. Lorsque le pot fut rempli jusqu’au bord et qu’il fut impossible d’y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :

« Est-ce que ce pot est plein ? »
Tous répondirent : « Oui ».

Il attendit quelques secondes et ajouta : « Vraiment ? »
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s’infiltrèrent entre les cailloux… jusqu’au fond du pot. Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda :

« Est-ce que ce pot est plein ? »

Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.

L’un d’eux répondit: « Probablement pas ! »
« Bien ! » répondit le vieux prof.
Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable. Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier. Encore une fois, il demanda :

« Est-ce que ce pot est plein ? »
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent : « Non ! »
« Bien! » répondit le vieux prof.
Et comme s’y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d’eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu’à ras bord. Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda :
« Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ? »
Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :
« Cela démontre que même lorsque l’on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire.
– Non, répondit le vieux prof, ce n’est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ».
Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l’évidence de ces propos.

Le vieux prof leur dit alors : « Quels sont les gros cailloux dans votre vie ? Votre santé ? Votre famille ? Vos ami(e)s ?

Réaliser vos rêves ? Faire ce que vous aimez ? Apprendre ? Défendre une cause ? Vous relaxer ? Prendre le temps… ? Ou… toute autre chose ?

Ce qu’il faut retenir, c’est l’importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir … sa vie.

Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n’aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie.
Alors, n’oubliez pas de vous poser à vous-même cette question : « Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? » Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)… »

D’un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.